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Graça Sambini Machel : Première dame de deux pays différents
Le dimanche, 15 septembre 2024
Graça Machel est une femme dont la vie et l’engagement transcendent les frontières et touchent les cœurs. Née le 17 octobre 1945 à Gaza, au Mozambique, elle incarne la force, la résilience et l'espoir pour un continent en quête de justice et de développement.
Un acte de bravoure : Légende du rock, Jon Bon Jovi sauve une femme au bord du suicide
Le samedi, 14 septembre 2024
Etats-Unis, 10 septembre 2024. - La légende du rock, Jon Bon Jovi, a été salué pour son intervention héroïque à Nashville, Tennessee. Alors qu'il tournait un clip vidéo près du pont piétonnier John Seigenthaler, le chanteur a aperçu une femme en détresse, prête à sauter dans la rivière Cumberland. Sans hésiter, Bon Jovi, âgé de 62 ans, s'est approché de la femme et lui a parlé, la convainquant de ne pas attenter à sa vie. Une fois la femme en sécurité, Bon Jovi l'a serrée dans ses bras avant de quitter le pont piétonnier John Seigenthaler.
Ces moments héroïques ont été enregistrés par les caméras de surveillance du pont, montrant le leader du groupe de rock éponyme, âgé de 62 ans, empêchant une jeune femme de sauter dans la rivière Cumberland. Cet acte de sauvetage a rapidement fait le tour des réseaux sociaux.
La police de Nashville a diffusé des images de l'incident, louant le sang-froid et le courage du chanteur. Cet événement met en lumière l'importance de l'attention portée à autrui et de la solidarité pour prévenir les drames.
Le vendredi, 13 septembre 2024
Un tribunal militaire en République démocratique du Congo (RDC) a condamné à mort 37 personnes impliquées dans une tentative de coup d'État en mai 2023. Ce verdict fait suite à un procès qui a duré plusieurs mois et qui a impliqué un total de 51 prévenus.Parmi les condamnés figurent des militaires, des policiers et des civils. Ils ont été reconnus coupables d'avoir participé à la tentative de renversement du gouvernement de Félix Tshisekedi en mai 2023. Les faits se sont déroulés dans la province du Kongo central, frontalière de l'Angola.Le procès s'est tenu devant un tribunal militaire siégeant à Matadi, chef-lieu de la province du Kongo central. Les 14 autres prévenus ont été acquittés faute de preuves suffisantes.
L'audience a commencé en début d'après-midi sous une tente installée dans une cour de la prison militaire de Ndolo à Kinshasa, a constaté sur place un journaliste de l'AFP. Le procès se tient depuis début juin dans l'enceinte de cet établissement de la capitale congolaise où les accusés sont incarcérés, et gardé par des soldats armés. Les 51 prévenus y ont été amenés en fin de matinée. Vêtus de la tenue jaune et bleue des détenus, ils se sont assis sur des chaises disposées en rangs derrière des barricades métalliques. Le regard vide, la plupart d'entre eux ont gardé une mine fermée.
Trois Américains et l'expert militaire belgo-congolais, Jean-Jacques Wondo, compte parmi les accusés. Peu avant le début de l'audience, ce dernier a dit à l'AFP espérer encore l'acquittement, avouant sans s'étendre traverser "une épreuve difficile". Les chefs d'accusation retenus dans ce dossier sont "attentat, terrorisme, détention illégale d'armes et munitions de guerre, tentative d'assassinat, association de malfaiteurs, meurtre, financement du terrorisme".
Seul un prévenu, atteint de "troubles psychologiques", n'a pas vu la peine de mort requise contre lui. Le procès n'a finalement apporté que peu de lumière sur les motivations derrière l'opération du 19 mai et ses éventuels commanditaires. Tous les prévenus ont plaidé non coupables et leurs avocats ont réclamé l'acquittement.
Le gouvernement congolais a levé en mars un moratoire sur l'exécution de la peine de mort qui était en vigueur depuis 2003, disant cibler notamment les militaires accusés de trahison, dans un contexte de rébellion armée soutenue par le Rwanda dans l'est du pays.
Le verdict a été rendu le 12 septembre 2024.La peine de mort est encore appliquée en RDC, bien que les exécutions aient été suspendues depuis 2003. Les condamnés ont la possibilité de faire appel du jugement. Leurs avocats ont dénoncé des irrégularités dans la procédure et annoncé leur intention de faire appel.Cet épisode intervient dans un contexte de tensions politiques en RDC, où le président Félix Tshisekedi fait face à l'opposition de l'ancien président Joseph Kabila. La tentative de coup d'État avait été dénoncée par le gouvernement comme une "attaque contre la République."
Une nouvelle tragédie : Le Sénégal pleure 39 morts dans un naufrage de migrants
Le vendredi, 13 septembre 2024
Sénégal - Le bilan tragique du périlleux voyage à travers l'Atlantique continue de s'alourdir, avec 39 décès confirmés - The confirmed death toll in a migrant shipwreck off the coast of Senegal has reached 39.
Drame à l'école : Un élève mortellement poignardé par un camarade
Le vendredi, 13 septembre 2024
RDC, 12 septembre 2024. - Un élève a été tué par un camarade de classe mercredi à l'École Madame de Sévigné à Limete, Kinshasa, provoquant une vive émotion dans la communauté. Selon des témoignages, l'agresseur, Ali, âgé de 14 ans, aurait agi par vengeance après avoir été moqué en raison de la couleur de sa peau.
Les faits se sont déroulés à 12h, lors de la sortie des classes. Ali a attaqué Ryan, 12 ans, en lui portant deux coups de bistouri, l'un à la poitrine et l'autre au dos, causant sa chute immédiate. Antoinette, la grand-mère de Ryan, a rapporté les événements tels qu'expliqués par le directeur de l'école, qui était à l'extérieur au moment de l'incident. Elle a cité les paroles d'Ali : « Vous blaguez trop avec moi. Celui qui osera aujourd’hui mourra ».
Un autre élève, qui a tenté d'intervenir, a également été blessé et se trouve actuellement à l'hôpital Saint Joseph.
Malgré cette tragédie, l'école a continué ses activités le lendemain, ce qui a indigné l'oncle de Ryan. Il a exprimé son indignation face à ce qu'il considère comme un message inacceptable envoyé aux autres élèves.
Le procès du présumé meurtrier de Ryan débutera ce vendredi au tribunal pour enfants de Limete, tandis que l'autre victime reçoit des soins d'urgence à l'hôpital.
RDC. Enfant tué, deux autres blessés : L'ombre des conflits armés sur l'avenir des enfants
Le vendredi, 13 septembre 2024
Kinshasa, 13 septembre 2024. – L'UNICEF exprime sa profonde tristesse et sa révolte face au meurtre d'un élève et aux blessures de deux autres lors d'une attaque à l’Institut Mugara, situé dans le territoire de Nyiragongo, dans la province du Nord-Kivu.
Cet incident tragique met en lumière l'urgence de protéger les enfants et les établissements scolaires dans les zones en conflit. Le Ministère de l'Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté a confirmé la mort de l'élève et une enquête a été ouverte.
« Le meurtre d’un enfant et les attaques sur les écoles représentent des violations graves des droits des enfants dans les situations de conflit armé », a déclaré le Dr Mariame Sylla, représentante adjointe de l'UNICEF en RDC. « Les écoles doivent être des refuges de paix, pas des zones de conflit. Nous demandons l’arrêt immédiat de toutes les agressions contre les écoles et la protection de tous les enfants. »
Cet incident intervient alors que la rentrée scolaire vient de commencer, quelques jours après la Journée internationale pour la protection de l'éducation contre les attaques, soulignant la crise continue que traverse le système éducatif en RDC. Des milliers d'enfants perdent leur droit à l'éducation à cause des destructions d'écoles et de leur usage à des fins militaires.
L'UNICEF exige de toutes les parties impliquées dans le conflit qu'elles :
Mettre fin à toutes les attaques contre les écoles et les institutions éducatives.
Assurer un accès sécurisé à l'éducation pour tous les enfants.
Veiller à ce que les responsables des attaques sur les écoles soient tenus responsables.
Cesser de viser l'éducation, notamment en mettant fin aux menaces et aux agressions contre les élèves et les enseignants, ainsi qu’à l’occupation des établissements scolaires à des fins militaires.
Les conséquences à long terme de ces attaques sont dévastatrices. Les meurtres d’enfants et d’enseignants, ainsi que la destruction des infrastructures éducatives, créent une génération privée d'opportunités, ce qui freine le développement du pays. Les enfants touchés par les conflits armés risquent davantage d'abandonner l'école, d'être exploités, recrutés par des groupes armés ou contraints à des mariages précoces.
En 2016, la RDC a signé la Déclaration sur la sécurité dans les écoles, s'engageant à promouvoir et protéger le droit à l'éducation en temps de conflit armé. La RDC est l'un des 186 pays à avoir ratifié cette déclaration.
Il est à noter qu'on estime qu'au cours de l'année dernière, selon le Rapport annuel du Secrétaire général des Nations Unies sur les enfants et les conflits armés, plus de 400 enfants ont été tués suite à des attaques sur des écoles, et plus de 40 établissements ont été directement ciblés durant les conflits dans l'est du pays.
L'UNICEF réaffirme son engagement à collaborer avec le gouvernement, la société civile et les partenaires internationaux pour garantir un environnement sûr et protecteur pour tous les enfants en RDC.
Le vendredi, 13 septembre 2024
Kinshasa, 10 septembre 2024. - Le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a annoncé une nouvelle restructuration de la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participation (DGRAD) en raison du tribalisme et du népotisme qui y règnent. Il a déclaré que, malgré une initiale mise en avant du mérite, l'institution est devenue victime de favoritisme tribal, ce qui a impacté son efficacité et entravé sa capacité à collecter des recettes.
Fwamba a souligné que la nouvelle restructuration s'attaquera à ces problèmes, en plaçant la compétence au premier plan et en s'assurant que l'intérêt général de l'État soit priorisé. Il a indiqué que la nouvelle structure sera mise en œuvre dans la semaine.
Les causes du problème à la DGRAD résident principalement dans le tribalisme et le népotisme qui minent son fonctionnement. En effet, la structure actuelle a conduit à une baisse significative de la collecte des recettes, ce qui affecte l’efficacité de l'institution.
Pour remédier à cette situation, le ministre Doudou Fwamba a annoncé une nouvelle restructuration qui mettra l'accent sur la compétence et les intérêts de l'État. Cette nouvelle structure est prévue pour être mise en œuvre dans la semaine, soulignant l'urgence de l'action prévue pour restaurer l'intégrité et l'efficacité de la DGRAD.
Prison de Bunia : "Prison Break" étouffée dans l'œuf
Le lundi, 09 septembre 2024
La prison centrale de Bunia en République démocratique du Congo a été le théâtre d’une tentative d’évasion le 7 septembre 2024. Les détenus ont escaladé les murs et ont jeté des projectiles pour exprimer leur mécontentement, mais l’armée a rapidement réagi et a repris le contrôle de la situation. L’armée affirme que la tentative d’évasion était manipulée et n’était pas liée aux conditions de détention, qui sont jugées bonnes. La prison de Bunia est actuellement surpeuplée, avec plus de 2 000 détenus pour une capacité de 500.
Suite à la tentative d'évasion à la prison centrale de Bunia, l'armée a réagi en déployant des mesures de sécurité renforcées. Le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole des opérations militaires dans la province, a déclaré que la situation était maîtrisée et que toutes les unités étaient en état d'alerte. Le commandant des opérations, le général Luboya Nkashama, a ordonné à la police, aux militaires de la 32e région militaire et à la police militaire d’empêcher toute tentative d’évasion. Des mesures strictes ont été prises, notamment la fermeture de la route reliant Capa à Ma Campagne, afin de bloquer toute tentative d’évasion. Le lieutenant Ngongo a également mis en garde ceux qui cherchent à déstabiliser la province, affirmant qu'ils tomberaient dans le filet des forces de l'ordre et seraient neutralisés. L'armée a également dénoncé la manipulation de certains détenus, affirmant qu'ils tentaient de reproduire le scénario de l'évasion de la prison centrale de Makala. Des militaires et policiers ont été dépêchés pour assurer la sécurité de la prison.