Mais les paysans peuvent se passer de la viande et de longues attentes d'un an presque qui précèdent la cueillette des champignons une fois qu’ils auront maîtrisé les nouvelles techniques culturales. « Finie la cueillette des champignons une fois l’an. Nos techniques permettent quatre cultures des champignons ou plus par an et, au bout de chaque récolte, l'obtention de la semence pour une nouvelle culture sans l’aide des spécialistes », nous confie-t-il. La vulgarisation de nouvelles techniques est la deuxième étape d’une longue procédure. Elle présente cependant une somme d’avantages pour le grand public: les champignons ainsi cultivés à proximité et à moindre effort sont notamment faciles à digérer, prémunis de maladies et d’autres plantes qui l’étoufferaient.
En plus, la population pourrait se contenter d’un aliment qui compense la rareté et la cherté de la viande. La vulgarisation interviendra bientôt après une première phase du projet qui se déroule essentiellement en laboratoire et dans un champ expérimental. Cette phase va du choix des champignons comestibles dans la nature à la culture dans la champignonnière expérimentale.
Entre les deux étapes, la multiplication se fait par tissus et par spores. Dans le nature sauvage, les spores tombantes ou emportées par le vent sont impliquées dans la survie et la dispersion des champignons.