Jérôme Niyonzima avait présenté le bilan officiel :
« L’attaque perpétrée, à Vugizo, dans la nuit du 23 décembre 2023, zone Gatumba, commune Mutimbuzi, province Bujumbura est lourd : 19 civils tués et un policier. Parmi eux, des enfants de moins de cinq, des femmes enceintes… Une tragédie fortement condamnée. »
Le président burundais, Evariste Ndayishimiye a accusé son homologue rwandais, Paul Kagame, de fournir refuge, financement, formation et protection au groupe armé « Red Tabara ». Il a fait savoir que cela pourrait ne pas bien se terminer si le Rwanda continue de protéger les assaillants du Burundi. Du côté rwandais, Kigali nie en bloc ces accusations.
Dans un communiqué publié à Kigali, le Rwanda n’être associé, d’aucune manière, à aucun groupe armé burundais. Cependant, poursuit la note, le gouvernement du Rwanda exhorte le gouvernement burundais à « répondre à ses préoccupations par la voie diplomatique où elles peuvent être résolues à l'amiable. »
Pendant la mission de la force régionale de l’EAC à l’est de la RDC, seule l’armée burundaise s’est montrée ferme contre le M23/RDF. Le Rwanda ne l’a jamais vu d’un bon œil. Peu avant le départ des forces de l’EAC, la RDC et le Burundais ont signé des accords militaires pour faire face à des menaces sécuritaires. Deux bataillons burundais ont été dépêché pour la protection de la ville de Goma.