Silvia Ferrari s’occupe des activités développées à Yanonge, 62 km à l’ouest de la ville de Kisangani. CIFOR y a installé une scierie et un séchoir pour aider les exploitants forestiers en règle avec l’Etat. En réponse à une étudiante, Cornelie Mogoso, représentante de Silvia, a expliqué les critères de sélection des exploitants :
« Non seulement, nous exigeons des exploitants une licence d'exploitation, mais aussi nous exigeons d'eux un contrat du nom de mapatano (entente) avec les communautés locales avant toute exploitation. »
Benjamin Bisimwa est expert scientifique et coordonnateur de la mise en œuvre sur terrain des activités du projet PROFEAAC. En réponse à un journaliste, il a expliqué que le CIFOR a mis en place un système de contrôle qui ne laisse aucune chance à la fraude.
Un participant croyait voir dans l’aide apportée par la filière du business sur le dos des exploitants forestiers. A quoi a répondu Benjamin Bisimwa :
« Le CIFOR met en place des filières rentables, légales et durables. L’unité de transformation de Yanonge est une opportunité pour les exploitants légaux d’être compétitifs. Les marchés privés sont très exigeants en termes d’humidité, de taille, de dimension des produits. C’est pourquoi le CIFOR a mis en place l’unité de transformation pour essayer de professionnaliser les exploitants légaux face aux exploitants illégaux. Donc, c’est à leur intérêt. »