Kisangani, Studios Kabako, 29 novembre 2018. Des mouvements robotiques qui vous rappellent un corps qui veut se libérer comme on le sent dans nos pires cauchemars. « Dis-moi si je me trompe, ça fait des mouvements robotiques, et puis, tu es par terre c’est comme un croco et puis tu te relèves et puis tu t’enchaines. Franchement, ça me rappelle l’époque de l’île de Gorée », s’enquiert Journal Karibu. « Piki piki, c’est un projet qui est plutôt travaillé sur la question d’immobilisme. A la base, je me suis décidé de partir sur des bases fixes avec des gestes qui se répètent, qui se répètent… et puis, physiquement par rapport à la charge de l’histoire », répond Djino Alolo, assis sur trois pneus superposées au milieu de la scène dans la cour des Studios Kabako, devant une cinquantaine de spectateurs venus assister à restitution.