Sécurité
Une nouvelle tragédie : Le Sénégal pleure 39 morts dans un naufrage de migrants
Le vendredi, 13 septembre 2024
Sénégal - Le bilan tragique du périlleux voyage à travers l'Atlantique continue de s'alourdir, avec 39 décès confirmés - The confirmed death toll in a migrant shipwreck off the coast of Senegal has reached 39.
Drame à l'école : Un élève mortellement poignardé par un camarade
Le vendredi, 13 septembre 2024
RDC, 12 septembre 2024. - Un élève a été tué par un camarade de classe mercredi à l'École Madame de Sévigné à Limete, Kinshasa, provoquant une vive émotion dans la communauté. Selon des témoignages, l'agresseur, Ali, âgé de 14 ans, aurait agi par vengeance après avoir été moqué en raison de la couleur de sa peau.
Les faits se sont déroulés à 12h, lors de la sortie des classes. Ali a attaqué Ryan, 12 ans, en lui portant deux coups de bistouri, l'un à la poitrine et l'autre au dos, causant sa chute immédiate. Antoinette, la grand-mère de Ryan, a rapporté les événements tels qu'expliqués par le directeur de l'école, qui était à l'extérieur au moment de l'incident. Elle a cité les paroles d'Ali : « Vous blaguez trop avec moi. Celui qui osera aujourd’hui mourra ».
Un autre élève, qui a tenté d'intervenir, a également été blessé et se trouve actuellement à l'hôpital Saint Joseph.
Malgré cette tragédie, l'école a continué ses activités le lendemain, ce qui a indigné l'oncle de Ryan. Il a exprimé son indignation face à ce qu'il considère comme un message inacceptable envoyé aux autres élèves.
Le procès du présumé meurtrier de Ryan débutera ce vendredi au tribunal pour enfants de Limete, tandis que l'autre victime reçoit des soins d'urgence à l'hôpital.
RDC. Enfant tué, deux autres blessés : L'ombre des conflits armés sur l'avenir des enfants
Le vendredi, 13 septembre 2024
Kinshasa, 13 septembre 2024. – L'UNICEF exprime sa profonde tristesse et sa révolte face au meurtre d'un élève et aux blessures de deux autres lors d'une attaque à l’Institut Mugara, situé dans le territoire de Nyiragongo, dans la province du Nord-Kivu.
Cet incident tragique met en lumière l'urgence de protéger les enfants et les établissements scolaires dans les zones en conflit. Le Ministère de l'Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté a confirmé la mort de l'élève et une enquête a été ouverte.
« Le meurtre d’un enfant et les attaques sur les écoles représentent des violations graves des droits des enfants dans les situations de conflit armé », a déclaré le Dr Mariame Sylla, représentante adjointe de l'UNICEF en RDC. « Les écoles doivent être des refuges de paix, pas des zones de conflit. Nous demandons l’arrêt immédiat de toutes les agressions contre les écoles et la protection de tous les enfants. »
Cet incident intervient alors que la rentrée scolaire vient de commencer, quelques jours après la Journée internationale pour la protection de l'éducation contre les attaques, soulignant la crise continue que traverse le système éducatif en RDC. Des milliers d'enfants perdent leur droit à l'éducation à cause des destructions d'écoles et de leur usage à des fins militaires.
L'UNICEF exige de toutes les parties impliquées dans le conflit qu'elles :
Mettre fin à toutes les attaques contre les écoles et les institutions éducatives.
Assurer un accès sécurisé à l'éducation pour tous les enfants.
Veiller à ce que les responsables des attaques sur les écoles soient tenus responsables.
Cesser de viser l'éducation, notamment en mettant fin aux menaces et aux agressions contre les élèves et les enseignants, ainsi qu’à l’occupation des établissements scolaires à des fins militaires.
Les conséquences à long terme de ces attaques sont dévastatrices. Les meurtres d’enfants et d’enseignants, ainsi que la destruction des infrastructures éducatives, créent une génération privée d'opportunités, ce qui freine le développement du pays. Les enfants touchés par les conflits armés risquent davantage d'abandonner l'école, d'être exploités, recrutés par des groupes armés ou contraints à des mariages précoces.
En 2016, la RDC a signé la Déclaration sur la sécurité dans les écoles, s'engageant à promouvoir et protéger le droit à l'éducation en temps de conflit armé. La RDC est l'un des 186 pays à avoir ratifié cette déclaration.
Il est à noter qu'on estime qu'au cours de l'année dernière, selon le Rapport annuel du Secrétaire général des Nations Unies sur les enfants et les conflits armés, plus de 400 enfants ont été tués suite à des attaques sur des écoles, et plus de 40 établissements ont été directement ciblés durant les conflits dans l'est du pays.
L'UNICEF réaffirme son engagement à collaborer avec le gouvernement, la société civile et les partenaires internationaux pour garantir un environnement sûr et protecteur pour tous les enfants en RDC.