La prison centrale de Bunia en République démocratique du Congo a été le théâtre d’une tentative d’évasion le 7 septembre 2024. Les détenus ont escaladé les murs et ont jeté des projectiles pour exprimer leur mécontentement, mais l’armée a rapidement réagi et a repris le contrôle de la situation. L’armée affirme que la tentative d’évasion était manipulée et n’était pas liée aux conditions de détention, qui sont jugées bonnes. La prison de Bunia est actuellement surpeuplée, avec plus de 2 000 détenus pour une capacité de 500.
Suite à la tentative d'évasion à la prison centrale de Bunia, l'armée a réagi en déployant des mesures de sécurité renforcées. Le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole des opérations militaires dans la province, a déclaré que la situation était maîtrisée et que toutes les unités étaient en état d'alerte. Le commandant des opérations, le général Luboya Nkashama, a ordonné à la police, aux militaires de la 32e région militaire et à la police militaire d’empêcher toute tentative d’évasion. Des mesures strictes ont été prises, notamment la fermeture de la route reliant Capa à Ma Campagne, afin de bloquer toute tentative d’évasion. Le lieutenant Ngongo a également mis en garde ceux qui cherchent à déstabiliser la province, affirmant qu'ils tomberaient dans le filet des forces de l'ordre et seraient neutralisés. L'armée a également dénoncé la manipulation de certains détenus, affirmant qu'ils tentaient de reproduire le scénario de l'évasion de la prison centrale de Makala. Des militaires et policiers ont été dépêchés pour assurer la sécurité de la prison.