Les quatre tests ont été administrés dans les laboratoires CERERK (Centre d’Etudes et de Recherches sur les Energies Renouvelables Kitsisa-Khonde de l’ISTA Kinshasa (Institut Supérieur des Techniques Appliquées).
Test de rendement thermique. Toutes conditions restant égales, les braseros testés mettent à profit en moyenne plus de 30% d’énergie contre plus ou moins 20% en ce qui concerne les braseros traditionnels. La quantité d’énergie a un effet sur la quantité de charbon de bois brûlé. En plus, les tests montrent que les foyers améliorés sont moins polluants tandis que les braseros traditionnels polluent de façon maximale.
Test de sécurité. Ce test a révélé que les braseros de l’AFFAPT ont plus ou moins 85% de chance, entre autres choses :
- De ne blesser personne en cas de heurt ;
- De ne pas laisser échapper du charbon ardent ;
- De ne faire tomber personne si l’habit était coincé ;
- De ne brûler la ménagère quand elle tient les poignées ;
- De ne pas laisser glisser une casserole lors de la manipulation ;
- De n’entamer l’intégrité physique de personne du fait de la température de surface ;
Test de durabilité. Il a mesuré notamment la corrosion, l’adhérence du revêtement et la défaillance de matériaux. Selon Delphin L. Kaseraka, chargé de l’efficience énergétique au sein des ménages à CIFOR, les foyers améliorés de l’AFFAPT peuvent vivre entre 2 et 5 ans contre 3 à 5 mois pour les braseros traditionnels.
Test de cuisine contrôlée. Il avait consisté à préparer deux repas. L’un est composé de riz, pondu (feuilles de manioc) et poulet à frire. Le second de fufu (farine de maïs et de manioc), d’amarantes et de chinchard à frire. Après cuisson dans les mêmes conditions, le test a révélé que les foyers améliorés consomment deux fois moins de braises que les braseros traditionnels.
L’efficience énergétique au sein des ménages est une activité mise en œuvre en région boyomaise par le CIFOR avec l’appui de l’Union européenne.