Infos - RDC, Grands Lacs, Afrique, Monde

Pas de carbone sans droits des autochtones (NMM/PIDP)

Il n'y a pas de marché carbone sans pour autant reconnaître les droits des peuples autochtones et des communautés locales (Nicolas Mukumo, PIDP)

Kinshasa, RDC - Le 2ème Forum d'apprentissage du Bassin du Congo, qui s'est tenu du 8 au 10 octobre à l'Hôtel Béatrice à Kinshasa, a été un véritable succès. Le thème principal du forum était "Droits fonciers des Peuples Autochtones et Communautés Locales, conservation de la nature et marché du carbone forestier", un sujet crucial qui intéresse à la fois les personnes, la répartition des bénéfices et la conservation de la biodiversité.

Le mercredi, 16 octobre 2024

CAGDFT s'engage à renforcer les droits des IPLC

Forum d’apprentissage du Bassin du Congo : Des recommandations pour renforcer les droits fonciers des Peuples Autochtones

RDC. Kinshasa, Hôtel Béatrice, 8-10 octobre 2024. - La deuxième éditon d'apprentissage du Bassin du Congo a réuni plus de 160 personnes, essentillement venues de la Suèd et des pays du Bassin du Congo, la RDC, le Gabon, le Cameron, le Congo-Brazzaville, le Rwanda, le Kenya et la République Centrafricaine.

Le dimanche, 13 octobre 2024

Belgique. Un prêtre mort après du sexe (Autorité locale)

Belgique : Des ébats entre deux prêtres aboutissent à la mort

Un prêtre écclésiastique britannique de 69 ans est décédé après une nuit de sexe et de consommation de drogues avec un prêtre belge de 60 ans.

Le vendredi, 04 octobre 2024

Dans ArC/People
Les folles soirées de Diddy

P-Diddy : Ce que l’on connaît après l’arrestation du rappeur américain

Le mardi, 01 octobre 2024

Etats-Unis. - L'apparence glamour des soirées à Hamptons a longtemps suscité des rumeurs, mais les événements récents ont assombri ces rassemblements fastueux. Alors que Diddy est désormais accusé de trafic sexuel, des histoires de débauche refont surface, suggérant que ces événements étaient plus sinistres qu'ils n'y paraissaient.

Un article récent raconte comment un jeune journaliste s'est infiltré par accident dans l'une des fameuses fêtes estivales de Diddy, où il a été témoin d'excès qui prennent aujourd'hui une tournure inquiétante. Le récit commence innocemment, le journaliste ayant entendu parler d'un « barbecue de Puffy » le 3 juillet 1999, puis s'étant rendu au manoir de Diddy sans autre intention que d'observer. Une mystérieuse blonde l’a aidé à se faire passer pour un financier millionnaire, le conduit alors dans un monde qui aujourd'hui semble bien plus troublant.

À l'intérieur, la fête est à la fois extravagante et bizarre : des femmes nues se prélassent dans la piscine, des mannequins servent du champagne, tandis que des célébrités côtoient l'élite de l'Est Hampton. Autrefois perçus comme les signes d'un style de vie extravagant, ces détails soulèvent maintenant des inquiétudes, particulièrement avec les accusations de prostitution et de trafic d'êtres humains qui pèsent sur Diddy.

Le journaliste se souvient d'une ambiance étouffante, de musique forte et de paparazzis photographiant la soirée. Diddy, toujours en blanc et avec des chaînes en or, attirait l'attention, entouré de figures célèbres. Bien que l'événement ait pu sembler flamboyant, la présence de femmes nues et les murmures concernant des substances illicites prennent aujourd'hui une dimension troublante.

Il est également notable qu’il n’a jamais été questionné durant la soirée, ce qui renforce le malaise ressenti. Alors qu'il se mêlait librement aux célébrités, il constate que certains invités semblaient inconscients, y compris celle qui l’a aidé à entrer. Ces souvenirs suggèrent des réalités plus sombres derrière le faste des fêtes.

Les fêtes de Diddy, jadis le symbole d'un mode de vie excessif, sont maintenant réexaminées à la lumière des accusations graves. Bien que le récit du journaliste puisse paraître anecdotique, il ajoute à un tableau troublant assombri par des allégations de comportement inapproprié et d'exploitation.

Il est également intriguant de noter que le pseudonyme qu'il a utilisé, illustrant un financier assassiné dans des circonstances mystérieuses quelques années plus tard, soulève encore plus de questions.

Aujourd'hui, alors que l'héritage de Diddy est en jeu, l'image glamour de ces soirées a été entachée par les graves accusations. Ce qui ressemblait à une nuit d'excès prend un nouveau sens, alors que ceux qui y ont assisté se demandent s'ils étaient témoins d'une simple extravagance ou s'il y avait des éléments beaucoup plus sinistres cachés sous la surface. Avec l’évolution de l'affaire, l'attention se déplace des contributions culturelles de Diddy vers les graves accusations qui pourraient révolutionner son héritage.

Conceration CIFOR : Le bois à l'ordre du jour

Vers une gestion durable des ressources forestières : Responsabilités partagées dans le paysage de Yangambi

Le mardi, 01 octobre 2024

Kisangani, Faculté des Sciences de l’Université de Kisangani, 27 septembre 2024. — Dans le cadre des concertations hebdomadaires organisées par le CIFOR-ICRAF, un débat riche en échanges s'est tenu autour des enjeux de gestion durable des ressources forestières à Yangambi, financé par l'Union européenne. Les partenaires ont partagé des expériences, discuté des défis et exploré les perspectives des activités mises en œuvre dans cette région. 

Parmi les thématiques abordées, le débat a mis en lumière la question cruciale du bois légal et du bois-énergie, avec un accent particulier sur la promotion de foyers améliorés dans la région de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo en République Démocratique du Congo. 

Les échanges ont révélé l'importance d'une collaboration étroite entre l'État, la société civile, le CIFOR-ICRAF lui-même et les populations locales pour garantir un équilibre entre développement économique et protection de l'environnement. Plusieurs intervenants ont soulevé des questions critiques concernant la gestion des ressources forestières et les activités du CIFOR-ICRAF.

Un premier intervenant a exprimé des préoccupations sur la légalité des exploitations artisanales, indiquant que des abus se produisent sur le terrain. Il a fait état de l'absence de documents légaux chez certains exploitants, pointant une injustice dans l'application des réglementations qui semblent plus sévères pour les artisans que pour certaines autorités.

Un autre intervenant a demandé des précisions sur la réglementation de la chasse dans la réserve de biosphère de Yangambi et a suggéré que des inventaires d'exploitation doivent être effectués avant l'installation d'unités de transformation du bois. Ces questions soulèvent des préoccupations quant à l'impact des activités de transformation sur l’environnement et la nécessité d'une gestion proactive.

Un représentant des fabricants de foyers a interrogé l'organisation sur la nécessité de construire des infrastructures, comme des routes et des écoles, pour soutenir le développement durable dans la région. Il a également abordé le manque de délimitation de la réserve de biosphère, plaidant pour une meilleure signalisation des limites pour protéger cet espace vital.

Un autre intervenant a fait part d'inquiétudes concernant le passage d'une mission de conservation à une approche d'exploitation commerciale. Il a questionné la capacité de l’organisation à reboiser efficacement tout en maintenant des niveaux d'exploitation équitables.

Les membres d'une association locale ont également évoqué des défis concernant les normes du secteur de la fabrication de meubles. L'un d'eux a demandé quels pourcentages de bois étaient utilisés dans les procédés de séchage et comment les exploitants s'assuraient que les produits respectaient les standards requis.

En réponse, Fai Collins, responsable de sensibilisation au CIFOR-ICRAF, a clarifié que la réglementation de la chasse appartient à l'État, et que leur rôle se concentrait plutôt sur la sensibilisation des chasseurs pour préserver la biodiversité. Concernant les constructions, il a constaté que l'organisation travaillait en collaboration avec l'État, qui définissait les priorités. Quant à la délimitation de la réserve, cela nécessite également une action gouvernementale pour établir une cartographie précise.

Ce débat a mis en lumière la complexité des enjeux liés à l'exploitation des ressources forestières et la nécessité d'un engagement concerté entre artisans, autorités et organisations pour garantir une gestion durable des ressources naturelles dans le paysage de Yangambi. 

Dans ce contexte, il est crucial que les responsabilités soient partagées entre les concernés. L'État doit établir des réglementations claires et accessibles, tout en soutenant des initiatives de sensibilisation et de formation. La société civile, de son côté, joue un rôle actif dans le plaidoyer et la mise en œuvre de projets de conservation et de développement. Enfin, les communautés locales doivent être incluses dans les processus décisionnels, en prenant part à la gestion des ressources naturelles et en bénéficiant des retombées de ces initiatives. Une collaboration efficace entre ces trois acteurs est essentielle pour atteindre un équilibre entre le développement socio-économique et la protection de l'environnement dans la région.

Concertation CIFOR : bois légal à l'ordre du jour

Cadre de concertation CIFOR-ICRAF et partenaires : l’Etat devrait jouer un rôle crucial dans la promotion du bois légal (Silvia Ferrari)

Le mardi, 01 octobre 2024

Kisangani, Faculté des Sciences de l’UNIKIS, 27 septembre 2024. — Le cadre de concertation a traité notamment des défis et opportunités liés à la gestion durable des ressources forestières, en mettant l'accent sur la légalité de l'exploitation du bois, la foresterie communautaire et les droits des populations locales. Ce sujet a été présenté à un auditoire composé des préposés de l’Etat congolais, d'experts en environnement, gestion forestière, droit, développement communautaire et de la presse locale. La promotion du bois légal est l’une des activités mises en œuvre par le CIFOR-ICRAF et financées par l’Union européenne, à Yainyongo-Romé, dans le Paysage de Yangambi.

Lors de son exposé, Silvia Ferrari, chargée de la filière bois légal au CIFOR-ICRAF, a expliqué que, bien que la vente de bois à Kinshasa ne nécessite pas de respect direct des réglementations de l'Union européenne, il était essentiel de respecter les principes liés à la législation du pays concernant l'exploitation et la production. Elle a évoqué les nombreux défis rencontrés depuis 2019 pour garantir le respect de la légalité, précisant que l'État jouait un rôle crucial dans ce contrôle.

« La légalité ne se limite pas simplement aux permis et à l'agrément ; elle englobe également d'autres aspects à considérer. Nous avons travaillé avec un bureau d'études pour respecter le nouveau règlement européen sur la déforestation, qui inclut non seulement le bois, mais également le soja, le cacao, le café, et d'autres produits. »

Elle a mentionné que le respect des droits des populations autochtones, la fiscalité et les conditions de travail des employés en forêt étaient des aspects difficiles à vérifier, mais indispensables pour atteindre une gestion durable.

« La scierie fait partie de CIFOR, qui est un organisme à but non lucratif et ne peut donc pas vendre. Le CIFOR démarre ses activités en mettant en place un modèle rentable de production et de transformation du bois. Une fois que le système sera fonctionnel, nous pourrons chercher des investisseurs intéressés à travailler dans ce secteur. »

Elle a aussi noté que la foresterie communautaire à Yainyongo-Romé était un projet prometteur. Après quatre ans de sensibilisation, la remise des titres de concession forestière avait été une avancée significative, permettant à la communauté de gérer durablement ses ressources.

Silvia Ferrari a conclu en disant que, sans engagement de l'État, il ne peut y avoir de contrôle adéquat des opérateurs économiques en forêt. Sans cet engagement, CIFOR rencontrera de grandes difficultés pour trouver des solutions durables.

Dans ArC/People
Andifafa père et fils remportent la course de piroguiers

Kisangani : Andifafa père et fils remportent la course de piroguiers

Le mardi, 24 septembre 2024

RDC, Province de la Tshopo. - Le 22 septembre 2024, l’équipe Andifafa, composée du père et de son fils, a triomphé lors d'une captivante course de piroguiers organisée à Kisangani. Leur victoire leur a valu le premier prix : deux groupes électrogènes d’une puissance de 2.3 kVA, récompensant leur habileté et leur stratégie sur les eaux du fleuve Congo.

Cette compétition, qui a vu des équipes s'affronter dans un esprit de camaraderie, a également permis à d'autres participants de se distinguer. Le deuxième prix, consistant en deux machines à coudre, a été décerné à une autre équipe, soutenant ainsi l’artisanat local. Le troisième prix, deux vélos Kinga, est venu compléter le tableau des récompenses, favorisant la mobilité durable dans la communauté.

L'événement s'est tenu sous le haut patronage du gouverneur de la province de la Tshopo, Paulin Lendongolia Lebabonga, et a revêtu une importance particulière dans un contexte où Kisangani venait d'être sécoué par des tueries interethniques. Cette course a non seulement renforcé les liens communautaires, mais elle a également mis en lumière les talents locaux.

Le succès de cette compétition a été rendu possible grâce à l’engagement des organisateurs. Conkim Lodge, en collaboration avec l'ONG Mapendo, a coordonné cet événement mémorable. Parmi les figures clés de l’organisation, Lisette Awese, Magloire Bolunda, Orphée Fundi et Célile Kavira ont joué un rôle crucial, tandis que Jean Kimbembe Mazunga a supervisé les opérations pour garantir un bon déroulement de la course.

En somme, la course de piroguiers à Kisangani a marqué un moment fort de solidarité et de dynamisme communautaire, unissant les participants autour d'une passion commune, dans un contexte où Kisangani venait d'être sécoué par des tueries interethniques, et soulignant l'importance de l'entraide dans des temps difficiles.

| INFORMATIONS ENVIRONNEMENTALES

Le mercredi, 16 octobre 2024

Il n'y a pas de marché carbone sans pour autant reconnaître les droits des peuples autochtones et des communautés locales (Nicolas Mukumo, PIDP)

Kinshasa, RDC - Le 2ème Forum d'apprentissage du Bassin du Congo, qui s'est tenu du 8 au 10 octobre à l'Hôtel Béatrice à Kinshasa, a été un véritable succès. Le thème principal du forum était "Droits fonciers des Peuples Autochtones et Communautés Locales, conservation de la nature et marché du carbone forestier", un sujet crucial qui intéresse à la fois les personnes, la répartition des bénéfices et la conservation de la biodiversité.

Le dimanche, 13 octobre 2024

Forum d’apprentissage du Bassin du Congo : Des recommandations pour renforcer les droits fonciers des Peuples Autochtones

RDC. Kinshasa, Hôtel Béatrice, 8-10 octobre 2024. - La deuxième éditon d'apprentissage du Bassin du Congo a réuni plus de 160 personnes, essentillement venues de la Suèd et des pays du Bassin du Congo, la RDC, le Gabon, le Cameron, le Congo-Brazzaville, le Rwanda, le Kenya et la République Centrafricaine.

Le mardi, 01 octobre 2024

Vers une gestion durable des ressources forestières : Responsabilités partagées dans le paysage de Yangambi

Kisangani, Faculté des Sciences de l’Université de Kisangani, 27 septembre 2024. — Dans le cadre des concertations hebdomadaires organisées par le CIFOR-ICRAF, un débat riche en échanges s'est tenu autour des enjeux de gestion durable des ressources forestières à Yangambi, financé par l'Union européenne. Les partenaires ont partagé des expériences, discuté des défis et exploré les perspectives des activités mises en œuvre dans cette région. 

Parmi les thématiques abordées, le débat a mis en lumière la question cruciale du bois légal et du bois-énergie, avec un accent particulier sur la promotion de foyers améliorés dans la région de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo en République Démocratique du Congo. 

Les échanges ont révélé l'importance d'une collaboration étroite entre l'État, la société civile, le CIFOR-ICRAF lui-même et les populations locales pour garantir un équilibre entre développement économique et protection de l'environnement. Plusieurs intervenants ont soulevé des questions critiques concernant la gestion des ressources forestières et les activités du CIFOR-ICRAF.

Un premier intervenant a exprimé des préoccupations sur la légalité des exploitations artisanales, indiquant que des abus se produisent sur le terrain. Il a fait état de l'absence de documents légaux chez certains exploitants, pointant une injustice dans l'application des réglementations qui semblent plus sévères pour les artisans que pour certaines autorités.

Un autre intervenant a demandé des précisions sur la réglementation de la chasse dans la réserve de biosphère de Yangambi et a suggéré que des inventaires d'exploitation doivent être effectués avant l'installation d'unités de transformation du bois. Ces questions soulèvent des préoccupations quant à l'impact des activités de transformation sur l’environnement et la nécessité d'une gestion proactive.

Un représentant des fabricants de foyers a interrogé l'organisation sur la nécessité de construire des infrastructures, comme des routes et des écoles, pour soutenir le développement durable dans la région. Il a également abordé le manque de délimitation de la réserve de biosphère, plaidant pour une meilleure signalisation des limites pour protéger cet espace vital.

Un autre intervenant a fait part d'inquiétudes concernant le passage d'une mission de conservation à une approche d'exploitation commerciale. Il a questionné la capacité de l’organisation à reboiser efficacement tout en maintenant des niveaux d'exploitation équitables.

Les membres d'une association locale ont également évoqué des défis concernant les normes du secteur de la fabrication de meubles. L'un d'eux a demandé quels pourcentages de bois étaient utilisés dans les procédés de séchage et comment les exploitants s'assuraient que les produits respectaient les standards requis.

En réponse, Fai Collins, responsable de sensibilisation au CIFOR-ICRAF, a clarifié que la réglementation de la chasse appartient à l'État, et que leur rôle se concentrait plutôt sur la sensibilisation des chasseurs pour préserver la biodiversité. Concernant les constructions, il a constaté que l'organisation travaillait en collaboration avec l'État, qui définissait les priorités. Quant à la délimitation de la réserve, cela nécessite également une action gouvernementale pour établir une cartographie précise.

Ce débat a mis en lumière la complexité des enjeux liés à l'exploitation des ressources forestières et la nécessité d'un engagement concerté entre artisans, autorités et organisations pour garantir une gestion durable des ressources naturelles dans le paysage de Yangambi. 

Dans ce contexte, il est crucial que les responsabilités soient partagées entre les concernés. L'État doit établir des réglementations claires et accessibles, tout en soutenant des initiatives de sensibilisation et de formation. La société civile, de son côté, joue un rôle actif dans le plaidoyer et la mise en œuvre de projets de conservation et de développement. Enfin, les communautés locales doivent être incluses dans les processus décisionnels, en prenant part à la gestion des ressources naturelles et en bénéficiant des retombées de ces initiatives. Une collaboration efficace entre ces trois acteurs est essentielle pour atteindre un équilibre entre le développement socio-économique et la protection de l'environnement dans la région.

| SECURITE 

Attentat à Bamako, au Mali

Attaque au Mali : La capitale malienne sous tension

Mali, 17 septembre 2024. - Au cœur de Bamako, la situation sécuritaire s'est intensifiée avec une attaque orchestrée par un groupe djihadiste, soulignant la fragilité du climat politique et sécuritaire au Mali. Cet article revient sur les événements récents qui ont frappé la capitale malienne, les implications pour la sécurité régionale, et les analyses d'experts sur la menace persistante du terrorisme.

Ce matin, vers 5 heures, les habitants de Bamako ont été réveillés par le bruit assourdissant des tirs de mitrailleuse. Deux cibles militaires, notamment un bâtiment de la gendarmerie et une zone militaire près de l'aéroport, ont été attaquées simultanément. Le JNIM, un groupe de soutien à l'islam et aux musulmans lié à Al-Qaïda, a revendiqué cette agression, affirmant avoir causé des pertes humaines et matérielles considérables. Malgré les déclarations rassurantes des autorités, un sentiment de panique envahit la capitale.

Les premières détonations ont frappé l'école de gendarmerie, suivies par des attaques sur la base militaire voisin, témoignant d'une opération apparemment coordonnée par les assaillants. « C’est la population qui a beaucoup soutenu les forces de l'ordre », a déclaré un témoin, soulignant un vif engagement civique face à la menace. Pour sa part, l'armée malienne a affirmé que « la situation est sous contrôle », mais les affrontements ont repris plus tard à l'aéroport, ajoutant à l'incertitude.

Les attaques ont mis en lumière des questions fondamentales sur la vulnérabilité de l'armée malienne et la montée en puissance des groupes djihadistes. Wasim Nasre, spécialiste des réseaux djihadistes, explique que cette attaque n'est pas isolée : « Al-Qaïda n'est pas loin de la capitale. La coïncidence temporelle de cette attaque, juste un jour après l'anniversaire d'une alliance régionale, indique un choix stratégique », précise-t-il.

Pour le sociologue Mohamed Amara, la situation au Mali est alarmante. Selon lui, « cette attaque révèle la fragilité de la situation sécuritaire au Mali et dans le Sahel », signalant une incapacité persistante à contenir l’expansion des groupes terroristes. Amara souligne que Bamako, déjà sous pression, doit faire face à une menace grandissante et à des politiques sécuritaires qui semblent inadéquates : « Les groupes djihadistes ont des cellules dormantes et des liens avec la population, ce qui complique davantage le contrôle de la situation », ajoute-t-il.

Les images circulant sur les réseaux sociaux montrent des scènes de chaos, avec des corps calcinés et des appels à la vigilance, alors que l'armée tente de maîtriser la situation. Cependant, le sentiment de sécurité est en berne, et la crainte de représailles contre certaines communautés commence à s'installer.

Alors que l'armée malienne tente de contrôler les événements, les spécialistes s'interrogent sur l'avenir du pays face à cette menace djihadiste persistante. La situation reste précaire à Bamako, et le besoin de solutions durables devient urgent. Le Mali, et plus largement la région du Sahel, fait face à un défi immense, alors que les capacités des forces de sécurité sont mises à l’épreuve. Cette attaque relance le débat sur l’efficacité des stratégies anti-terroristes, alors que le pays émerge lentement d'une instabilité politique chronique.

Face à ce tableau sombre, les voix des experts résonnent : « L’urgence est de revoir les tactiques de lutte contre le terrorisme, non seulement au Mali, mais dans tout le Sahel », conclut Amara. L'enjeu est désormais de restaurer la confiance de la population malienne dans ses forces de sécurité, tout en consolidant une réponse interne et externe à cette menace grandissante.

 

Le mercredi, 18 septembre 2024

Migrants morts au large du Sénégal

Une nouvelle tragédie : Le Sénégal pleure 39 morts dans un naufrage de migrants

Sénégal - Le bilan tragique du périlleux voyage à travers l'Atlantique continue de s'alourdir, avec 39 décès confirmés - The confirmed death toll in a migrant shipwreck off the coast of Senegal has reached 39.

 

Le vendredi, 13 septembre 2024

Tuerie à l'occidentale dans une école kinoise

Drame à l'école : Un élève mortellement poignardé par un camarade

RDC, 12 septembre 2024. - Un élève a été tué par un camarade de classe mercredi à l'École Madame de Sévigné à Limete, Kinshasa, provoquant une vive émotion dans la communauté. Selon des témoignages, l'agresseur, Ali, âgé de 14 ans, aurait agi par vengeance après avoir été moqué en raison de la couleur de sa peau.

Les faits se sont déroulés à 12h, lors de la sortie des classes. Ali a attaqué Ryan, 12 ans, en lui portant deux coups de bistouri, l'un à la poitrine et l'autre au dos, causant sa chute immédiate. Antoinette, la grand-mère de Ryan, a rapporté les événements tels qu'expliqués par le directeur de l'école, qui était à l'extérieur au moment de l'incident. Elle a cité les paroles d'Ali : « Vous blaguez trop avec moi. Celui qui osera aujourd’hui mourra ».

Un autre élève, qui a tenté d'intervenir, a également été blessé et se trouve actuellement à l'hôpital Saint Joseph.

Malgré cette tragédie, l'école a continué ses activités le lendemain, ce qui a indigné l'oncle de Ryan. Il a exprimé son indignation face à ce qu'il considère comme un message inacceptable envoyé aux autres élèves.

Le procès du présumé meurtrier de Ryan débutera ce vendredi au tribunal pour enfants de Limete, tandis que l'autre victime reçoit des soins d'urgence à l'hôpital.

Le vendredi, 13 septembre 2024

Nord-Kivu : un enfant tué, deux autres blessés.

RDC. Enfant tué, deux autres blessés : L'ombre des conflits armés sur l'avenir des enfants

Kinshasa, 13 septembre 2024. – L'UNICEF exprime sa profonde tristesse et sa révolte face au meurtre d'un élève et aux blessures de deux autres lors d'une attaque à l’Institut Mugara, situé dans le territoire de Nyiragongo, dans la province du Nord-Kivu.

Cet incident tragique met en lumière l'urgence de protéger les enfants et les établissements scolaires dans les zones en conflit. Le Ministère de l'Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté a confirmé la mort de l'élève et une enquête a été ouverte.

« Le meurtre d’un enfant et les attaques sur les écoles représentent des violations graves des droits des enfants dans les situations de conflit armé », a déclaré le Dr Mariame Sylla, représentante adjointe de l'UNICEF en RDC. « Les écoles doivent être des refuges de paix, pas des zones de conflit. Nous demandons l’arrêt immédiat de toutes les agressions contre les écoles et la protection de tous les enfants. »

Cet incident intervient alors que la rentrée scolaire vient de commencer, quelques jours après la Journée internationale pour la protection de l'éducation contre les attaques, soulignant la crise continue que traverse le système éducatif en RDC. Des milliers d'enfants perdent leur droit à l'éducation à cause des destructions d'écoles et de leur usage à des fins militaires.

L'UNICEF exige de toutes les parties impliquées dans le conflit qu'elles :

Mettre fin à toutes les attaques contre les écoles et les institutions éducatives.

Assurer un accès sécurisé à l'éducation pour tous les enfants.

Veiller à ce que les responsables des attaques sur les écoles soient tenus responsables.

Cesser de viser l'éducation, notamment en mettant fin aux menaces et aux agressions contre les élèves et les enseignants, ainsi qu’à l’occupation des établissements scolaires à des fins militaires.

Les conséquences à long terme de ces attaques sont dévastatrices. Les meurtres d’enfants et d’enseignants, ainsi que la destruction des infrastructures éducatives, créent une génération privée d'opportunités, ce qui freine le développement du pays. Les enfants touchés par les conflits armés risquent davantage d'abandonner l'école, d'être exploités, recrutés par des groupes armés ou contraints à des mariages précoces.

En 2016, la RDC a signé la Déclaration sur la sécurité dans les écoles, s'engageant à promouvoir et protéger le droit à l'éducation en temps de conflit armé. La RDC est l'un des 186 pays à avoir ratifié cette déclaration.

Il est à noter qu'on estime qu'au cours de l'année dernière, selon le Rapport annuel du Secrétaire général des Nations Unies sur les enfants et les conflits armés, plus de 400 enfants ont été tués suite à des attaques sur des écoles, et plus de 40 établissements ont été directement ciblés durant les conflits dans l'est du pays.

L'UNICEF réaffirme son engagement à collaborer avec le gouvernement, la société civile et les partenaires internationaux pour garantir un environnement sûr et protecteur pour tous les enfants en RDC.

Le vendredi, 13 septembre 2024

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Date de dernière mise à jour : dimanche, 11 août 2024