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REVUE DE PRESSE, 5-7 juillet 2024. Double divorce : AES-CEDEAO, Rwanda-Royaume-Uni

Le lundi, 08 juillet 2024 à 13:06

Dans Revue de Presse

Les alliances qui se défont soulignent des ruptures significatives entre plusieurs acteurs. D'une part, le Royaume-Uni, représenté par le Premier ministre Keir Starmer, rompt avec le projet d'expulsion de migrants vers le Rwanda initié par le gouvernement conservateur précédent. Cette décision traduit un changement d'approche politique, caractérisé par le rejet d'une mesure jugée inefficace et non dissuasive.

D'autre part, dans le contexte de l'Afrique, on observe une rupture entre l'Agence européenne de sécurité et la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). En raison des efforts de délocalisation des demandeurs d'asile vers le Rwanda, il est possible que l'AES ait un rôle actif dans la mise en œuvre de cette mesure, ce qui pourrait susciter des tensions avec la CEDEAO. Cette rupture potentielle pourrait être alimentée par des divergences d'approches et d'intérêts entre les différentes organisations.

En conclusion, ces deux cas de ruptures soulignent l'importance des décisions politiques dans les relations internationales et la nécessité d'une compréhension approfondie des implications de telles actions sur les acteurs impliqués.
 

Sommet historique de l'AES : Vers une intégration régionale renforcée"

Le premier sommet de l'Alliance des États de l'Afrique de l'Ouest (AES) qui regroupe le Burkina Faso, le Mali et le Niger, s'est ouvert, samedi 6 juillet 2024, au Centre international de conférences Mahmat Ghandi de Niamey, dans la capitale du Nigerienne.

Le retrait des pays du Sahel de la CEDEAO a marqué un véritable tournant pour la coopération régionale. En effet, suite à des désaccords et à une crise profonde avec l'organisation, le Niger, le Burkina Faso et le Mali ont confirmé leur sortie de la CEDEAO. Cependant, cette décision a ouvert la voie à de nouvelles perspectives de coopération au sein de l'Alliance des États du Sahel (AES). Le premier sommet de l'AES, tenu à Niamey, a non seulement consacré la création de la Confédération des États du Sahel mais a également marqué un engagement fort en matière de sécurité, de coopération économique et de communication entre les trois pays membres.

yop.l-frii.com titre :

Niger : ouverture du 1er sommet de l’AES (Alliance des Etats du Sahel)

Le premier sommet de l'Alliance des États de l'Afrique de l'Ouest (AES) regroupant le Burkina Faso, le Mali et le Niger s'est tenu à Niamey, Niger, présidé par le chef de l’État nigérien Abdourahamane Tiani en présence des dirigeants du Burkina Faso et du Mali. Ce sommet a été marqué par le rappel du contexte de création de l'Alliance des Etats du Sahel, suite à des menaces d'intervention de la Cédéao contre le Niger après un coup d'État militaire en juillet 2023.

Le président Tiani a salué l'engagement d'Ouagadougou et Bamako à défendre le Niger contre toute agression militaire, critiquant la Cédéao pour son inaction face au terrorisme persistant au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Il a affirmé que dans le paysage géopolitique actuel, l'AES demeure le cadre le plus efficace pour lutter contre le terrorisme.

Tiani a déclaré que les populations des trois pays ont désormais tourné le dos à la Cédéao, exprimant son soutien à la création d'une fédération des États du Sahel, une proposition discutée lors de réunions des ministres des Affaires étrangères et des Finances des trois pays. Cette réunion met en lumière les tensions politiques régionales et la volonté de renforcer la coopération entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger pour faire face aux défis sécuritaires communs.

Jeune Afrique titre :

Lors d’un sommet inédit, les présidents de l’AES actent la rupture avec la Cedeao

Les trois pays de l’AES, tous dirigés par des militaires ayant pris le pouvoir par des coups d’État, ont annoncé en janvier leur retrait de la CEDEAO, qu'ils accusent d’être contrôlée par la France, leur ancienne puissance coloniale. Cette décision a été prise après une détérioration significative des relations entre l'AES et la CEDEAO, notamment suite au coup d’État du 26 juillet 2023 qui a installé le général Tiani au pouvoir. En réponse, la CEDEAO a imposé de sévères sanctions économiques au Niger et a menacé d'une intervention militaire pour rétablir le président destitué, Mohamed Bazoum. Bien que les sanctions aient été levées en février, les tensions persistent entre les deux parties.

Cette situation a conduit à un climat glacial entre l'AES et la CEDEAO, mettant en lumière les divisions et les conflits politiques dans la région. Le prochain sommet des chefs d'État de la CEDEAO dimanche pourrait être crucial pour apaiser les tensions et chercher des solutions diplomatiques à ce différend. Il est clair que les enjeux politiques, économiques et géopolitiques jouent un rôle majeur dans cette crise, mettant en lumière les complexités des relations internationales dans cette partie du monde.

aa.com.tr titre :

Niger : ouverture du 1er sommet de l’AES (Alliance des Etats du Sahel)

Le premier sommet de l'Alliance des États de l'Afrique de l'Ouest (AES) composée du Burkina Faso, du Mali et du Niger s'est tenu à Niamey, au Niger, sous la présidence du chef de l’État nigérien, Abdourahamane Tiani, en présence de ses homologues du Burkina Faso et du Mali. Ce sommet intervient dans un contexte tendu marqué par la prise de pouvoir des militaires au Niger en juillet 2023, provoquant des menaces d'intervention de la CEDEAO et des sanctions économiques.

Le président Tiani a souligné la création de l'Alliance des Etats du Sahel face à ces défis, saluant le rejet par Ouagadougou et Bamako de toute agression contre le Niger. Critiquant la CEDEAO pour son inaction face au terrorisme dans la région, il a affirmé que l'AES était le cadre le plus efficace pour lutter contre ce fléau.

Tiani a affirmé que les populations des trois pays ont définitivement tourné le dos à la CEDEAO, exprimant son soutien à la création d'une fédération des États du Sahel. Cette proposition a été discutée lors de réunions des ministres des Affaires étrangères et des Finances des trois pays, soulignant ainsi une volonté de renforcer la coopération régionale.

En somme, ce sommet de l'AES met en lumière les tensions et les réalignements politiques dans la région, marqués par des dissensions avec la CEDEAO et une volonté affirmée de lutter ensemble contre le terrorisme et d'approfondir la coopération entre les trois Etats du Sahel.

UK-RWANDA : "Accord migratoire mort-né"

Elu le 5 juillet 2024, Keir Starmer, le nouveau Premier ministre britannique, tourne la page sur le projet d'expulsion de migrants au Rwanda lancé par les conservateurs. En rejetant cette mesure jugée inefficace et gadget. Il n'est prêt à verser plus 420 millions d'euros au Rwanda. Keir Starmer affiche sa détermination à adopter une approche plus sérieuse sur les questions migratoires. Les élections récentes au Royaume-Uni ont vu la victoire écrasante des travaillistes de Starmer, mettant ainsi fin au "plan Rwanda" des conservateurs. Cette décision s'inscrit dans un contexte où le Labour met l'accent sur la lutte contre l'immigration illégale, notamment les arrivées de migrants via la Manche.

rfi.fr titre

Royaume-Uni : Keir Starmer souhaite mettre un terme au projet d'expulsion de migrants au Rwanda

Le nouveau Premier ministre britannique, Keir Starmer, a annoncé qu'il ne poursuivrait pas le projet de l'ancien gouvernement conservateur visant à expulser des migrants au Rwanda. Starmer a qualifié ce projet de non dissuasif et a déclaré qu'il ne voulait pas continuer avec des mesures gadget. Il a souligné que ce projet était inutile car les chances d'être réellement expulsé au Rwanda étaient infimes, ce qui n'avait aucun effet dissuasif.

jeuneafrique. com titre :

Royaume-Uni : après la victoire du travailliste Keir Starmer, la fin du « plan Rwanda » ?

Les conservateurs britanniques subissent une défaite aux élections générales face aux travaillistes, qui remportent une majorité de plus de 400 sièges. Keir Starmer est chargé de former le nouveau gouvernement et devra rassurer le public après les conséquences négatives du Brexit sur l'austérité, le coût de la vie et le système de santé. Le Premier ministre a promis de retirer la loi controversée sur l'expulsion des migrants illégaux vers le Rwanda, en adoptant une approche sérieuse sur les questions migratoires. Les parlementaires britanniques ont approuvé un projet de loi permettant la délocalisation des demandeurs d'asile vers Kigali, dans le cadre d'une stratégie d'externalisation de l'asile, notamment pour ceux entrés illégalement au Royaume-Uni après une traversée de la Manche en canots.

france24.com titre :

Royaume-Uni : Keir Starmer confirme vouloir abandonner l'expulsion de migrants vers le Rwanda

L'accord migratoire controversé entre le Royaume-Uni et le Rwanda est abandonné par Keir Starmer, nouveau Premier ministre travailliste. Starmer critique le projet conservateur d'expulsions de migrants comme inefficace et gadget, affirmant qu'il ne continuera pas. Ce projet n'avait jamais été mis en œuvre, et Starmer avait déjà exprimé son opposition en tant que chef de l'opposition. L'immigration était un thème majeur de la campagne électorale récente au Royaume-Uni, le Labour faisant de la lutte contre l'immigration illégale une priorité. Le précédent Premier ministre, Rishi Sunak, prévoyait de commencer les expulsions cet été, mais des incertitudes résultant des élections ont entraîné la libération de nombreux migrants arrêtés. Les travaillistes promettent de s'attaquer spécifiquement à l'immigration illégale, notamment aux arrivées de migrants sur de petits bateaux via la Manche.

 
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