Revue de Presse

Revue de Presse. 17-20 septembre 2024. RDC, Mali, France

Revue de Presse. 17-20 septembre 2024. - RDC, Mali, France...

Le vendredi, 20 septembre 2024

Le 17 septembre 2024, la Première ministre Judith Suminwa a pris des mesures urgentes pour éviter une grève des transporteurs routiers sur la Route Nationale 1 (RN1), une voie essentielle pour l'approvisionnement de Kinshasa. Face aux menaces de perturbation économique provoquées par les chauffeurs de poids lourds, elle a convoqué une réunion d’urgence...

 

Revue de Presse, le Monkeypox fait rage...

Revue de Presse. 28-31 août 2024. Monkeypox, esclaves et Twitter...

Le samedi, 31 août 2024

La région du Bas-Uele fait face à une propagation inquiétante de la Mpox, incitant les autorités sanitaires à renforcer les mesures de prévention afin de protéger la population. Des campagnes de sensibilisation encouragent le respect des gestes barrières, telles que le port du masque et l'isolement des cas suspects. Des équipes médicales travaillent à identifier et isoler rapidement les personnes infectées, et la vaccination est fortement promue avec l'appui du gouvernement et d'organisations internationales. En parallèle, la Banque mondiale a fourni 105 tonnes de médicaments pour lutter contre la malnutrition en République démocratique du Congo (RDC), ciblant particulièrement les zones rurales et les enfants en situation critique. Cette initiative vise également à améliorer les capacités des centres de santé face à ce problème persistant.

Le soutien de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a été renforcé après la rencontre entre le président Félix Tshisekedi et le Dr Tedros Adhanom. L'OMS s'engage à fournir un soutien financier et technique pour lutter contre la Mpox et d'autres crises sanitaires comme l'Ebola et la malnutrition. Cette collaboration est essentielle pour renforcer les infrastructures de santé et les efforts de sensibilisation en RDC, un pays où les défis sanitaires sont exacerbés par des crises politiques et des conflits.

Radio Okapi titre, le 31 août 2024 :


Beni : La rentrée scolaire confirmée pour le 2 septembre malgré les défis sécuritaires

À Beni, la rentrée scolaire a été confirmée pour le 2 septembre, malgré un contexte sécuritaire préoccupant marqué par les attaques continues des ADF (Allied Democratic Forces). Les autorités locales, en collaboration avec le gouvernement, mettent tout en œuvre pour assurer une rentrée sécurisée. Des forces de sécurité ont été déployées dans les zones les plus à risque afin de garantir la protection des élèves. Toutefois, certaines écoles situées dans des zones particulièrement dangereuses pourraient voir leur ouverture reportée en fonction de l'évolution de la situation.

Les autorités éducatives restent vigilantes et promettent de fournir l'appui nécessaire pour que l'année scolaire se déroule dans des conditions optimales. Ce contexte souligne la résilience des communautés locales, déterminées à poursuivre l'éducation des enfants malgré les défis sécuritaires qui perdurent.


Propagation de la Mpox dans le Bas-Uele : la population appelée à respecter les mesures sanitaires

Le Bas-Uele est confronté à une propagation alarmante de la Mpox, une maladie virale préoccupante. Face à cette situation, les autorités sanitaires appellent la population à respecter scrupuleusement les mesures sanitaires en vigueur. Des campagnes de sensibilisation intensifiées visent à informer les habitants sur les gestes barrières, le port du masque, et l'importance de l'isolement des cas suspects.

Des équipes médicales sont déployées pour identifier et isoler rapidement les personnes atteintes, limitant ainsi la propagation du virus. La vaccination est également encouragée, avec le soutien du gouvernement et de ses partenaires internationaux, qui ont rendu les vaccins disponibles dans plusieurs centres de santé de la région. Les autorités travaillent sans relâche pour surmonter les défis posés par le manque de personnel médical et la défiance de certaines communautés.


La Banque mondiale offre 105 tonnes de médicaments pour lutter contre la malnutrition en RDC

Dans le cadre de la lutte contre la malnutrition en République démocratique du Congo (RDC), la Banque mondiale a fait don de 105 tonnes de médicaments. Ce soutien vise à renforcer les capacités des centres de santé, particulièrement dans les zones rurales, où la malnutrition sévit le plus. Les médicaments permettront de traiter les cas sévères de malnutrition, en particulier chez les enfants, par l'administration de suppléments nutritionnels et de traitements adaptés.

Les autorités congolaises ont salué cette initiative, affirmant que ce geste contribuera à sauver des vies dans les régions les plus touchées. Toutefois, la malnutrition reste un défi majeur, non seulement sur le plan de la santé mais aussi socio-économique. Le gouvernement, avec l'appui des organisations internationales, continue de développer des programmes à long terme pour améliorer l'accès à une alimentation équilibrée, promouvoir l'agriculture durable, et renforcer les systèmes de santé locaux.


Le Journal de Kinshasa, 31 août 2024 titre, titre :

Félix Tshisekedi et le Dr Tedros Adhanom : l'OMS renforce son soutien à la RDC

Le Président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a récemment rencontré le Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, pour discuter de l’appui renforcé de l’OMS à la RDC dans sa lutte contre les multiples crises sanitaires, dont la flambée de la Monkeypox. Cette rencontre marque une étape importante dans la coopération entre la RDC et l’OMS, avec l’objectif de renforcer les capacités du pays à faire face à cette épidémie, ainsi qu'à d'autres défis sanitaires.

La RDC, déjà confrontée à une série de crises sanitaires récurrentes, notamment des épidémies d'Ebola et des niveaux élevés de malnutrition, voit aujourd’hui la situation s'aggraver avec la propagation de la Monkeypox. Cette maladie virale, bien que connue depuis longtemps en Afrique, a récemment pris une ampleur inquiétante en raison de sa propagation rapide dans certaines régions du pays. Le soutien de l’OMS est donc crucial pour contenir la maladie et éviter qu’elle ne devienne une nouvelle crise majeure.

Lors de cette rencontre, le Dr Tedros Adhanom a réaffirmé l'engagement de l'OMS à soutenir la RDC à travers divers moyens, notamment le renforcement des infrastructures de santé, la fourniture de matériel médical et de vaccins, ainsi que l'appui technique et financier pour la formation des personnels de santé. L’OMS compte également intensifier les campagnes de sensibilisation pour informer la population des risques liés à la Monkeypox et des mesures de prévention à adopter.

Le Président Tshisekedi, de son côté, a exprimé sa gratitude envers l'OMS pour son soutien continu, soulignant que le renforcement de la collaboration avec cette organisation est essentiel pour faire face aux défis sanitaires complexes du pays. Il a également mis en avant les efforts du gouvernement pour améliorer le système de santé, bien que des défis majeurs persistent, notamment en termes de financement, de gestion des ressources humaines, et de couverture sanitaire dans les régions reculées.

Par ailleurs, le Dr Tedros a profité de cette rencontre pour évoquer d'autres domaines de collaboration, notamment la lutte contre la malnutrition et les maladies transmissibles, ainsi que l'amélioration des infrastructures sanitaires pour mieux répondre aux urgences. L'OMS s'engage à travailler étroitement avec le gouvernement congolais pour mettre en place des stratégies efficaces, tout en mobilisant la communauté internationale pour un soutien plus large.

Cette rencontre intervient dans un contexte où la communauté internationale est de plus en plus consciente des défis sanitaires auxquels la RDC est confrontée. Le pays, riche en ressources naturelles mais frappé par une instabilité politique et des conflits armés, a besoin d'un soutien accru pour renforcer son système de santé et protéger sa population contre les maladies épidémiques.

Actualite.cd, le 31 août 2024, rapporte :

Plus de 20 détenus libérés de la prison centrale de Kenge

Dans la province du Kwango, plus de 20 détenus ont été libérés de la prison centrale de Kenge, une mesure qui s’inscrit dans le cadre d’un processus de désengorgement des prisons surpeuplées en République démocratique du Congo (RDC). Les autorités locales, en collaboration avec des organisations de défense des droits de l'homme, ont travaillé pour identifier les cas de détention prolongée sans jugement ou pour des délits mineurs afin de libérer ces détenus.

Cette libération vise non seulement à améliorer les conditions de détention dans une prison souvent critiquée pour ses conditions déplorables, mais aussi à soulager les familles des détenus, souvent confrontées à des difficultés financières pour soutenir leurs proches incarcérés. Par ailleurs, les organisations de la société civile plaident pour la poursuite de ces initiatives et pour une réforme plus large du système pénitentiaire, qui reste l’un des plus problématiques en RDC.

Les détenus libérés seront suivis par des services sociaux pour faciliter leur réinsertion dans la société. Cette initiative intervient dans un contexte où les prisons en RDC sont souvent décrites comme des « bombes à retardement », avec des taux de surpopulation extrêmes et des conditions de vie qui violent les droits humains fondamentaux.


Après une bataille entre deux communautés au Nord-Ubangi :

Dans la province du Nord-Ubangi, une bataille a éclaté entre deux communautés locales, entraînant l’incendie de plusieurs habitations. Cet incident violent met en lumière les tensions intercommunautaires qui persistent dans cette région, souvent exacerbées par des conflits fonciers et des disputes autour des ressources naturelles. Les autorités locales ont tenté d’intervenir pour apaiser la situation, mais le bilan reste lourd avec des pertes matérielles importantes et des familles déplacées.

Les communautés impliquées dans ce conflit ont une longue histoire de coexistence difficile, souvent marquée par des épisodes de violence. Les disputes sont généralement liées à des questions de terres agricoles, de pâturages pour le bétail, ou d'accès à l'eau, des ressources cruciales dans cette région. La situation a été exacerbée par l'absence d'une médiation efficace et par un manque de soutien de l'État pour résoudre ces conflits.

Les ONG et les leaders communautaires appellent à une intervention rapide des autorités provinciales pour éviter l'escalade de la violence. Ils plaident pour la mise en place de mécanismes de dialogue intercommunautaire afin de trouver des solutions durables aux conflits. Cependant, la situation reste tendue, et il est essentiel que des efforts supplémentaires soient faits pour garantir la sécurité des habitants et prévenir de futurs affrontements.

L’ICCN intensifie la lutte contre le trafic d’espèces protégées

L’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) intensifie ses efforts pour lutter contre le trafic d’espèces protégées en République démocratique du Congo (RDC). Cette initiative fait suite à des saisies importantes effectuées récemment, révélant l’ampleur du problème dans le pays. Les autorités congolaises, en collaboration avec des partenaires internationaux, ont renforcé les contrôles aux frontières et dans les zones protégées, et ont mis en place des opérations de surveillance accrues pour contrer ces activités illégales.

Le trafic d’espèces protégées, notamment d’ivoire, de pangolins, et d'autres animaux sauvages, constitue une menace sérieuse pour la biodiversité du pays. L'ICCN travaille en étroite collaboration avec les forces de sécurité et les autorités judiciaires pour traduire en justice les trafiquants arrêtés. Cependant, malgré ces efforts, le commerce illégal continue de prospérer, alimenté par une forte demande internationale et par la pauvreté qui pousse de nombreux Congolais à s'engager dans ces activités.

L’ICCN appelle à une prise de conscience globale sur la nécessité de protéger les espèces menacées et insiste sur l’importance de renforcer les lois existantes pour dissuader les trafiquants. Les campagnes de sensibilisation auprès des communautés locales sont également intensifiées pour promouvoir la conservation et le respect des lois sur la faune. En dépit des défis, l'ICCN reste déterminé à poursuivre la lutte pour protéger le riche patrimoine naturel de la RDC.

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En dehors du continent africain,

MSN, 31 août 2024, titre :

Jack White poursuit Trump pour avoir utilisé 'Seven Nation Army :

Dans un développement marquant pour le monde de la musique et de la politique, Jack White, célèbre musicien et ancien membre des White Stripes, a engagé des poursuites contre Donald Trump pour l'utilisation non autorisée de la chanson emblématique "Seven Nation Army". L'ancien président des États-Unis aurait utilisé ce morceau lors de plusieurs de ses rassemblements politiques, sans obtenir l'accord préalable de l'artiste ou de ses représentants.

Jack White, connu pour son engagement en faveur des droits des artistes et pour sa critique ouverte de l'administration Trump, a décidé de passer à l'action juridique après avoir constaté l'usage répété de sa musique pour promouvoir des idéologies qu'il désapprouve profondément. White a toujours été un fervent défenseur des droits d'auteur et du respect du travail des artistes, ce qui a motivé sa décision de porter l'affaire devant les tribunaux.

Le recours à des chansons populaires lors de rassemblements politiques n'est pas un phénomène nouveau, mais il suscite souvent des controverses, surtout lorsque les artistes se dissocient des causes promues par ces événements. De nombreux musiciens, par le passé, ont déjà exprimé leur mécontentement face à l'utilisation de leurs œuvres par des figures politiques avec lesquelles ils ne partagent pas les mêmes valeurs. L'affaire Jack White vs. Donald Trump s'inscrit donc dans une série d'incidents similaires où des artistes ont cherché à protéger leurs œuvres et à contrôler l'association de leur musique à des messages politiques.

Cette affaire souligne également l'importance croissante des droits d'auteur et de la propriété intellectuelle dans un monde où la musique est omniprésente dans la sphère publique, que ce soit lors de rassemblements politiques, dans des publicités ou sur les réseaux sociaux. Pour White, il ne s'agit pas seulement de protéger sa musique, mais aussi de faire passer un message fort sur l'importance du consentement et du respect du travail des artistes.


Brésil : Le réseau X suspendu sur décision du Tribunal Suprême :

Au Brésil, le réseau social "X", autrefois connu sous le nom de Twitter, a été suspendu par une décision du Tribunal Suprême. Cette décision fait suite à une série d'incidents liés à la diffusion de fausses informations et à l'incapacité de la plateforme à modérer efficacement les contenus violents et haineux. Le Tribunal Suprême, dans son jugement, a critiqué la gestion laxiste de la plateforme et son impact négatif sur la société brésilienne, où la désinformation a contribué à des tensions sociales croissantes.

Le Brésil, tout comme de nombreux autres pays, est confronté à un défi de taille en ce qui concerne la régulation des contenus en ligne. Les réseaux sociaux sont devenus des outils puissants pour l'information et la mobilisation, mais aussi pour la désinformation et l'incitation à la haine. La décision du Tribunal Suprême brésilien envoie un message clair aux géants de la tech : la tolérance envers la propagation de fausses informations et de discours haineux ne sera pas acceptée.

Cette suspension de X intervient dans un contexte politique tendu au Brésil, où les réseaux sociaux ont joué un rôle crucial dans les récents événements politiques, notamment lors des élections et des manifestations. La décision du tribunal pourrait avoir des répercussions sur la manière dont les autres pays abordent la question de la régulation des contenus en ligne, en particulier dans les démocraties où la désinformation constitue une menace pour la stabilité.

Les défenseurs de la liberté d'expression ont exprimé leurs inquiétudes concernant cette suspension, craignant qu'elle ne constitue un précédent dangereux pour la censure gouvernementale des médias sociaux. Cependant, les partisans de la décision estiment que des mesures strictes sont nécessaires pour protéger la démocratie et garantir un espace public sûr et respectueux en ligne.


États-Unis : Un cimetière pour esclaves réhabilité :

Aux États-Unis, un ancien cimetière pour esclaves a été réhabilité, marquant un pas significatif vers la reconnaissance et la préservation de l'histoire afro-américaine. Ce lieu de repos, longtemps négligé et tombé dans l'oubli, a été redécouvert par des historiens locaux et des descendants d'esclaves, qui ont lancé une campagne pour sa restauration et sa protection.

La réhabilitation de ce cimetière s'inscrit dans un mouvement plus large de réévaluation de l'histoire des États-Unis, où de plus en plus de communautés cherchent à honorer la mémoire des esclaves et à reconnaître les souffrances endurées par des générations d'Africains et de leurs descendants. Le projet a bénéficié du soutien de plusieurs organisations locales et nationales, qui ont contribué financièrement et logistiquement à la restauration du site.

Le cimetière, désormais accessible au public, servira de lieu de mémoire et d'éducation, offrant aux visiteurs l'occasion de réfléchir sur l'histoire de l'esclavage et sur son impact durable sur la société américaine. La réhabilitation de ce site est également un hommage aux contributions des Afro-Américains à l'histoire du pays, souvent oubliées ou minimisées dans les récits historiques traditionnels.

Revue de Presse. 1er-3 août 2024. Genocost, Trump et Harris

Revue de Presse. 1er-3 août 2024. Genocost, Trump et Harris...

Le samedi, 03 août 2024

La revue de presse présente deux événements marquants : la commémoration des massacres économiques en République démocratique du Congo (RDC) et une polémique politique aux États-Unis impliquant l'ancien président Donald Trump et la vice-présidente Kamala Harris. En RDC, plusieurs articles de médias comme msn.com, dw.com et actualite.cd décrivent les cérémonies organisées à Kisangani et Goma pour honorer les victimes des massacres liés à l'exploitation économique, qualifiés de "Genocost". Ces cérémonies, soutenues par des autorités congolaises comme la Première ministre Judith Suminwa, visent à reconnaître les souffrances des communautés autochtones et à renforcer les efforts de justice et de réconciliation nationale. Parallèlement, aux États-Unis, des déclarations de Donald Trump accusant Kamala Harris de "devenir noire par calcul électoral" ont suscité une vive indignation. Des articles de Courrier International, France 24 et RTL.be relatent les réactions fermes de Harris et de nombreux élus, soulignant la persistance des tensions raciales et la nécessité de promouvoir le respect et l'inclusion. Ces deux événements illustrent les défis globaux liés à la justice historique et aux relations raciales, tout en mettant en lumière les efforts des dirigeants pour aborder ces questions délicates.