Les réactions ne se sont pas fait attendre. Si les uns qualifient l’invalidation de honte pour le pays et que, par conséquent, il faut annuler l’ensemble des élections, d’autres personnes y voient un signe de progrès.
Des opposants, F. Anzuluni, F. Diongo, M. Fayulu, M. Katumbi, S. Kikuni, A. Matata, D. Mukwege et D. Sesanga estiment que cette démarche de la CENI n'a qu'un seul objectif, se dédouaner du chaos électoral.
L’ACAJ invite le PG près la Cour de cassation à approfondir les enquêtes et l'Union sacrée de la nation (USN) à sanctionner politiquement ses membres. La Voix des Sans Voix salue la décision et appelle à la démission de ceux qui sont détenteurs des "charges publiques" pour permettre à la justice de faire son travail.
Parlant sur la chaîne YouTube Iyamba lyetu, Amisi Wiseman, un Congolais résident aux Etats-Unis, trouve dans l’invalidation un signe de démocratie. Il jette des fleurs au chef d’Etat congolais et au président de la CENI :
« Geste de plus qui montre l’intégrité et d’indépendance de la part de Kadima, qui n’a invalidé aucun candidat à la présidentielle. Félicitations aussi à Félix Tshisekedi pour avoir toléré la liberté d’expression, par exemple, sans couper l’internet. »
Les machines à voter ont été instaurées dans le système électoral congolais en 2018. Des fraudes avaient été signalées sans preuves tangibles. Cette fois, des machines avaient été trouvées dans les mains des candidats à domicile. Ils auraient triché sans réussir à déjouer le système de contrôle mis en place par la CENI.