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Le nouveau 1er ministre britannique, Keir Starmer, affirme n’être pas prêt à expulser les migrants vers le Rwanda

Le samedi, 06 juillet 2024 à 21:20

Dans Politique

Le nouveau Premier ministre britannique, Keir Starmer, a annulé l'accord migratoire entre le Royaume-Uni et le Rwanda dès son arrivée à Downing Street. Cette décision fait suite au vote du Parlement britannique en avril pour mettre fin à cet accord largement critiqué.

« L’accord était mort avant même d’avoir commencé. »

Selon l'accord d'expulsion des migrants, l'argent versé au Rwanda dans le cadre de ce projet servira à couvrir les frais liés à l'accueil et à la réinstallation des migrants envoyés depuis le Royaume-Uni. Cependant, des rapports suggèrent que certaines parties de ces fonds pourraient ne pas avoir été utilisées de manière transparente ou pour les fins prévues, soulevant ainsi des préoccupations quant à la gestion des ressources allouées.

Certains observateurs ont estimé que ce projet avait également des dimensions politiques, visant à renforcer les relations entre le Rwanda et la Grande-Bretagne, ainsi qu'à répondre aux préoccupations en matière de gestion des flux migratoires au Royaume-Uni. Cependant, le manque de transparence et les critiques liés à ce projet ont remis en question ces motivations officielles.

En fin de compte, les dessous des cartes du projet de transfert des migrants de la Grande-Bretagne au Rwanda restent sujets à des interprétations divergentes et à des spéculations quant aux motivations réelles des acteurs impliqués. Ce projet souligne l'importance d'une gouvernance transparente et d'une reddition de comptes dans les initiatives de coopération internationale, surtout lorsqu'il s'agit de questions aussi sensibles que la migration.

Il est important de noter qu'il n'y a pas de preuves directes ou confirmées que l'argent versé au Rwanda dans le cadre du projet de transfert des migrants de la Grande-Bretagne aurait été utilisé pour renforcer la puissance militaire du Rwanda ou pour des activités visant à déstabiliser la République démocratique du Congo (RDC) ou toute autre région.

Les rapports faisant état de l'implication du Rwanda dans le conflit en RDC sont une question complexe et sensible qui remonte à plusieurs années. Bien que des accusations aient été portées contre le Rwanda pour son soutien présumé à des groupes armés opérant en RDC, ces allégations font l'objet de débats et de controverses au sein de la communauté internationale et des analystes.

Il est important de différencier les différentes dimensions des relations internationales du Rwanda, notamment ses efforts en matière de coopération et de développement d'une part, et les allégations de son implication militaire dans des conflits régionaux d'autre part.

Il est crucial de se référer aux enquêtes indépendantes et aux conclusions des organisations internationales compétentes pour obtenir une image objective et précise de la situation, en évitant de propager des rumeurs ou des accusations infondées qui pourraient aggraver les tensions déjà existantes dans la région des Grands Lacs.

En conclusion, il est essentiel de manipuler toutes les informations avec prudence et de rechercher des sources fiables et vérifiées concernant les activités internationales du Rwanda et toute allégation de son implication dans des conflits régionaux.

Sans espace, mais en quête de migrants

Les questions relatives à l'accueil des migrants, à la gestion des réfugiés et à la politique migratoire d'un pays soulèvent souvent des inquiétudes et des débats complexes, en particulier lorsqu'elles sont associées à des théories du "grand remplacement" ou des accusations de manipulation démographique.

En ce qui concerne le Rwanda, il est important de noter que le pays a lui-même une histoire de conflits et de déplacements de population, y compris des réfugiés rwandais vivant dans d'autres pays de la région. Le Rwanda a accueilli des réfugiés d'autres pays et a travaillé en étroite collaboration avec des organisations internationales pour offrir un abri et une assistance aux personnes déplacées par des crises humanitaires.

Il est également important de reconnaître que la question des réfugiés et des migrants est complexe et peut être influencée par divers facteurs tels que la situation politique, économique et sécuritaire dans le pays d'origine, ainsi que les politiques migratoires en vigueur dans le pays d'accueil.

Une certaine opinion pense que'il est crucial d'examiner de manière équilibrée et factuelle les politiques migratoires et les actions d'un pays, en se basant sur des informations vérifiables et des analyses objectives, plutôt que de se laisser guider par des théories du complot ou des préjugés infondés.

D'autres analyses pensent que Kagame a besoin d'argent et d'hommes pour concrétiser son plan expansionniste et une certaine théorie de remplacement. Ces analystes s'interrogent sur la démarche de recevoir des migrants d'origine étrangère en faisant tout pour que les Rwandais de l'extérieur, réfugiés et migrants, ne reviennent plus au Rwanda, un pays sans assez d'espace pour contenir beaucoup de monde.

Adieu, veau, vache, mouton

Que gagnerait ou perdrait Kagame en acceptant d'accueillir des migrants au Rwanda à partir de la Grande Bretagne ?

Au moins 420 millions d'euros.

Les accords entre les pays peuvent inclure différents types de soutien financier, d'aides au développement, de partenariats commerciaux ou d'autres formes de coopération.
 

Kagame et sunak standardize jktv copie

En acceptant de recevoir des migrants de la Grande-Bretagne au Rwanda, le président Paul Kagame et le Rwanda pourraient potentiellement bénéficier de divers avantages :

  1. Avantages économiques : Le Rwanda pourrait bénéficier de compensations financières ou d'aides de la part de la Grande-Bretagne pour accueillir les migrants.
  2. Relations internationales : En acceptant d'accueillir des migrants, le Rwanda renforcerait ses relations avec la Grande-Bretagne et d'autres pays qui pourraient être impliqués dans l'accord.
  3. Image internationale : En montrant sa solidarité envers les migrants, le Rwanda pourrait améliorer son image sur la scène internationale.

En revanche, il y a aussi des risques et des pertes potentielles associés à l'accueil de migrants, tels que des problèmes sociaux, politiques ou logistiques liés à l'intégration des migrants dans la société rwandaise.

Projet barbare, selon des ONG

En quoi consistent les accords ? Le Premier Ministre britannique Rishi Sunak a réussi à obtenir l'approbation de son projet de loi après une période de deux ans de débats houleux au Parlement. Ce projet de loi stipule que les demandeurs d'asile entrés illégalement au Royaume-Uni seront renvoyés vers le Rwanda, peu importe leur pays d'origine, en échange de compensations financières pour Kigali.

"Projet barbare", selon des ONG des Droits de l'Homme. Et tout simplement inacceptable, selon les Nations Unies. L'accord migratoire entre la Grande-Bretagne et le Rwanda n'a pas été conclu officiellement ou rendu public. Par conséquent, il n'y a pas eu de réaction officielle de l'ONU à cet accord spécifique. L'ONU suit de près les questions liées aux migrations et aux réfugiés à travers le monde, et elle pourrait potentiellement exprimer des préoccupations ou des recommandations si un accord de ce type était jugé contraire au droit international ou aux normes internationales en matière de droits de l'homme.

Coût exhorbitant

On parle de 170 000 livres sterling, soit près de 200 000 euros : c’est ce que coûterait l’envoi vers le Rwanda de chaque migrant arrivé illégalement au Royaume-Uni. À titre de comparaison, l’hébergement de la même personne, le temps d’examiner sa demande d’asile, coûte 70 000 euros de moins. 

Ce projet d'accord migratoire entre la Grande-Bretagne et le Rwanda est fortement critiqué, principalement pour des raisons humanitaires concernant le traitement des minorités et des opposants au Rwanda. De plus, des doutes ont été soulevés quant à la viabilité financière du projet, avec un coût estimé élevé pour chaque migrant envoyé au Rwanda par rapport au coût de l'hébergement et de l'examen des demandes d'asile au Royaume-Uni.

Le gouvernement conservateur britannique justifie ce projet en mettant en avant les coûts de prise en charge des demandeurs d'asile et en promouvant une stratégie migratoire de dissuasion. Cependant, il est souligné que l'exécutif n'a pas une estimation claire de l'efficacité de cette politique. Les opposants au projet, y compris au sein du parti conservateur, critiquent le manque de rentabilité de cette politique migratoire et soulignent les préoccupations humanitaires liées au Rwanda, ainsi que l'accusation que le gouvernement renoncerait à ses responsabilités en matière d'asile.

Le nouveau Premier ministre Keir Starmer souhaite utiliser cet argent pour améliorer la sécurité aux frontières et lutter contre les gangs qui font traverser la Manche à des migrants à bord de petites embarcations. En outre, le Labour entend réformer le système d'immigration britannique.

"Rwanda, une prison dorée à ciel ouvert"

Selon un reportage de la BBC en juin 2024, un groupe de 4 migrants secourus en mer dans l'océan Indien et transférés au Rwanda par le gouvernement britannique déclarent avoir subi des agressions sexuelles et ressenti des menaces de violence.

Alors que les partis politiques au Royaume-Uni sont en désaccord sur le plan controversé d'envoyer les demandeurs d'asile ayant atteint le pays au Rwanda, ce petit groupe de migrants se trouve déjà là-bas depuis plus d'un an.
 

Migrants au rwanda standardize jktv copie

Ils expriment leur isolement et leur sentiment de danger, indiquant que leurs besoins médicaux complexes, engendrés par des cas de viols et de tortures, ne sont pas correctement pris en charge. Chaque individu reçoit l'équivalent de 50 dollars (39 livres sterling) par semaine pour se nourrir et pour d'autres besoins essentiels. Cependant, en vertu des conditions de leur séjour, établies d'un commun accord par les gouvernements britannique et rwandais, ils n'ont pas le droit de travailler.

Il est crucial d'apprendre des accords migratoires passés pour garantir la transparence, le respect des droits des migrants et la coopération internationale.

Par exemple, l'accord entre l'Union européenne et la Turquie en 2016 a été critiqué pour ses implications humanitaires et pour le traitement des demandeurs d'asile. De même, l'accord entre l'Italie et la Libye en 2017 a suscité des préoccupations quant au respect des droits des migrants et à la sécurité de leurs conditions de vie.