12 mars 2013. Avec l'appui de l'Union Européenne et grâce à la double action du projet Makala dite opérations "Bande verte, stop à la savane" et "pépinières villageoises", une cinquantaine de villages aux environs de Kisangani adoptent l'agroforesterie dont la culture de l'acacia dans leurs champs. Les paysans sont à l'oeuvre sur trois axes routiers dont la route Banalia, à 13, 15, 18, 19, 33 km au Nord-ouest ainsi que sur la route du Nord à Batchepo I et II, à plus de 30 km de Kisangani.
Nous traversons la rivière Tshopo par le pont du même nom, direction nord-ouest de Kisangani. À vingt minutes de la ville, d'abondantes herbes s'étendent à perte de vue de part et d'autre de la route en terre. C'est à peine si l'on peut apercevoir la lisière d'une forêt. Nous croisons des vélos chargés de sacs de charbon de bois à destination de Kisangani. "Tout le sol à proximité des cases est saccagé, conséquence plus de bonne récolte" me fait savoir Pierre Clincquart, ingénieur projet Makala à l'arrivée au village Batiafeke, 13 km.