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RDC. Naissance du Réseau de Communication et Médias sur la Nutrition

Le jeudi, 04 janvier 2024 à 13:23

Dans Santé (One Health)

Réunies en atelier le 3 janvier 2024 à Kisangani, une trentaine de personnes ont signé l’acte d’engagement consacrant la naissance du RCMN. Parmi ces personnes, on trouve des artistes musiciens, comédiens, journalistes, spécialistes en communication et professionnels des médias.

Le RCMN vient répondre à un déficit déploré par Dr Macky Kyusa, chargé de nutrition à l’UNICEF/Kisangani :

« Sans condition, la presse est prompte à publier la hausse des prix des carburants et tout autre sujet qui fâche. La malnutrition tue des enfants et des femmes à l’accouchement, la presse n’en parle pas. Il est grand temps de dire au monde que la malnutrition constitue un problème de santé publique dans la province de la Tshopo. »

La crise est à prendre au sérieux d’autant que, selon le dernier rapport du PRONANUT en 2022, la malnutrition est de 42% dans la Tshopo pendant qu’elle est de 43,9% en République Démocratique du Congo.

L’UNICEF, le PRONANUT et la Division du Plan attendent beaucoup du RCMN. Oratrice du jour, Dr Solange Mosunga, est chef de bureau à la Division provinciale de Plan. Elle a présenté le PSPMN (Plan Stratégique Multisectoriel de Nutrition).

Dr Solange a pris soin d’indiquer aux membres du réseau les points essentiels à travers les 5 axes que comportent le plan :

L'oratrice, docteur Solange mosunga, CB/Division Prov. Plan Tshopo à l'atelier de mis en place du RCMN, à Kisangani, le 3 janvier 2024.

 

« Le Réseau pourrait aider à renforcer le fonctionnement du système d’information et d’alerte précoce, préserver et promouvoir la consommation des chenilles, du lait maternel exclusif, mobiliser autour de la supplémentation en vitamine A, à prévenir la carence en iode... »

Dieudonné Sekuma, coordonnateur provincial du PRONANUT s’est dit satisfait que les participants aient compris son exposé sur la situation nutritionnelle en province de la Tshopo. Selon lui, il ne leurs reste plus qu’à en exploiter la problématique.

Parlant de multisectorialité, Dieudonné Sekuma a soutenu que la malnutrition est la responsabilité de tout le monde et non seulement du secteur de la santé.

 
 

Coordonné par Alexis Balingi, journaliste à la RTA et spécialiste en communication, le RCMN devra travailler en collaboration avec l’UNICEF, le PRONANUT et la Division provincial du Plan. Dans la note d’engagement, les membres du réseau s’engagent à faire de la malnutrition un sujet de vulgarisation et d’information pour le grand public.

L’atelier de mise en place du RCMN a été organisé par le PRONANUT avec l’appui de l’UNICEF/Kisangani.

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