Lancement du Projet Pilote Redd Géographiquement Intégré de Mambasa

"C'est un processus auquel la République Démocratique du Congo a souscrit",  a dit, dans l'allocution d'ouverture de l'atelier, le professeur Jean-Rémy Makana, chef du projet. Et à Jean-Claude Esuka, ministre délégué du gouverneur de province, de renchérir "interdire le permis de coupe de bois en territoire de Mambasa est une proposition va permettre de contrôler les obstacles à la réussite du projet Redd Mambassa".

Ces propos étaient tenus lors de l'atelier d'un jour consacré au lancement du projet dénommé PPRGIM dont l'objet est conserver les forêts en territoire de Mambasa dans le but de lutter contre le réchauffement climatique. Mais pour cela, la RDC avait souscrit avec la communauté internationale de réduire les effets dus à la coupe incontrôlée des bois. Cette coupe dégarnit la forêt. A côté de ça, il y a les champs, la fabrication de braise, exploitation forestière autorisée par l'Etat, des tempêtes plus violentes des fortes pluies, des graves sécheresses et des vagues de chaleur. "Sans forêt, il nous sera difficile de réduire ces catastrophes naturelles", avait signifié le professeur Faustin Boyemba.

 

Vu ce qui précède, la question,  comme l'ont fait remarquer, Médard Jawatho et Célestin Bamongoyo, respectivement préposé au CTS et au projet PPRGIM, est d'intéresser tout le monde à la réussite du projet, notamment les parties prenantes dont la société civile, le pouvoir public, les médias. A ce propos, Jean-Baptiste Bosongo du GL, Groupe Lufalanga, a posé la question de ces peuples autochtones sans terre alors que l'Etat octroie des concessions entières aux sociétés et entreprises d'exploitation forestière.

Comme un seul homme, les participants ont recommandé que "le moratoire de permis de coupe de bois soit suspendu en territoire de Mambasa et que l'application du code forestier soit suivi de ses mesures d'application".

par Doudou Tikaileli

 

Date de dernière mise à jour : jeudi, 20 février 2020